La mission de la délégation composée de membres du comité de suivi du projet PRISE s’est bouclée au Kasaï oriental. En dernière étape, les membres de cette délégation, conduite par le Coordonnateur national du projet PRISE, se sont rendus à Mupompa, une localité située à 90 kilomètres de la ville de Mbujimayi. Ils ont poursuivi, selon leur agenda, la supervision et l’évaluation des infrastructures construites dans le cadre du projet tant dans les zones urbaines que dans les zones rurales.
Après avoir visité le château d’eau construit à Bakwa Kapanga dans la ville de Mbujimayi, la station de pompage de la Regideso et le château d’eau à Tshilenge, l’équipe s’est dirigée, cette fois, à Mupompa dans le territoire de Kabeya-Kamwanga. Dans cette localité, en plus des écoles et des centres de santé déjà mis à la disposition de la population, il y a un château d’eau qui y est érigé et dont les conduites d’eau desservent les populations jusqu’à 10 kilomètres.
A Mupompa, le Coordonnateur national du projet PRISE Déo Nsunzu se félicite du travail abattu, tout en reconnaissant les difficultés rencontrées dans certaines zones inaccessibles. « Ce qui est plus important, c’est que nous nous trouvons dans la province du Kasaï oriental où l’adduction en eau potable a été réalisée dans la phase I. Pour ce qui est de la construction du réseau d’adduction en eau potable, notamment par la construction de deux châteaux d’eau. Ces travaux sont presque finis. La partie qui, concerne l’extension, c’est-à-dire la ville Miba, l’aéroport et la partie Maréchal Tshibombo. Les pompes seront installées au niveau de la centrale de Bakwa Kapanga», a affirmé Déo Nsunzu.
Pour ce qui est des zones rurales, le Coordonnateur national du projet PRISE fait remarquer que 60 écoles ont été construites et remises aux autorités. Même cas pour les centres de santé et les latrines. Concernant des progrès réalisés en milieu rural, Déo Nsunzu démontre que le projet PRISE a réussi à installer le réseau d’adduction en eau étendu sur une distance de 7 à 14 kilomètres. « Aujourd’hui, nous pouvons nous féliciter des mini-reseaux. Il y en a qui sont construits en train d’être réceptionnés dans d’autres territoires. C’est que nous n’avons pas atteint 50%», a-t-il expliqué.
Pour lui, la mission qu’effectue la délégation du comité de suivi devrait non seulement permettre de prendre en considération ces progrès dans une perspective d’une prolongation du projet, mais aussi d’évaluer le travail des entreprises recrutées. Si certaines n’ont pas fait leur part des contrats, elles les verront résiliés.
Pour sa part, le secrétaire général du ministère du développement rural, aussi président du comité de suivi du projet PRISE, a salué le travail abattu et a plaidé en faveur de la pérennisation des infrastructures. Il estime que l’exploitation des mini-reseaux devrait déjà être confiée aux opérateurs privés. Il appelle le gouvernement provincial à prendre les choses en mains.
Ronsard Luabeya
