Au cours de l’exécution du Projet, depuis la signature des accords de financement, les difficultés suivantes ont été relevées :

  1. Difficultés antérieures :
  • Le retard dans la mobilisation de l’équipe de coordination du Projet intervenue effectivement à la date du 15 juillet 2014, soit sept (7) mois et le premier décaissement le 07/10/2017 (près de 10mois de retard) par rapport au calendrier initial du projet.
  • Les sites d’interventions du projet n’ont été identifiés qu’en décembre 2014 et validés au mois de février 2015, soit une année et deux mois de retard en considérant la date de mise en vigueur du projet.
  • Retard dans l’obtention des avis de non objection de la BAD pour les différentes phases du processus de passation des marchés en rapport avec les travaux d’AEP en milieu rural. Ceci influe négativement sur le niveau d’exécution physique des activités et le calendrier d’exécution du projet ;
  • Retard dans l’obtention de l’ANO de la BAD sur la mission de contrôle et surveillance des travaux de l’AEP Mbuji- Mayi pourra impacter sur la qualité, le budget et la durée des travaux de l’AEP Mbuji Mayi,
  • Absence de routes sur l’axe Kananga-Dimbelenge et la détérioration d’autres axes routiers ont impactés considérablement sur la durée des travaux d’AEP en milieu rural,
  • Le retard dans le lancement des travaux d’AEP Mbuji-Mayi dont l’actualisation des études de base qui étaient élaborées en 2004 et l’élaboration du DAOI sous financement de la KFW/REGIDESO n’ont été achevées qu’au mois de mai 2016 au lieu de juin 2014 comme initialement prévu. Il convient de signaler que pour cette activité, il n’était pas prévu au départ un co-financement avec la KFW mais au cours de l’étude, il s’est avéré indispensable pour une meilleure synergie des travaux sur terrain de lancer un seul processus d’acquisition pour recruter une seule entreprise pouvant exécuter simultanément les deux lots des travaux avec le financement de deux bailleurs compte tenu des implications techniques. Le rapport d’évaluation des offres avait été transmis à la BAD mais les procédures d’attribution ont été suspendues par la BAD le 30/06/2017après avoir donné leur ANO le 08/06/2017 sur la proposition d’attribution des deux lots.  Les deux Bailleurs de fonds ont décidé par la lettre du 30/07/2018 de relancer séparément l’AOI pour les deux lots. Le contrat a été signé en date du 13 septembre 2019 et le démarrage prévu le 05 février 2020.  Cette activité comprend plus de 25% des ressources du projet et son démarrage en 2020 permettra d’accroître le décaissement du projet et doit mériter une attention particulière car c’est l’activité critique et déterminante pour la durée du projet.
  • L’insécurité avec le phénomène « Kamwina Nsapu » dans la zone d’intervention du projet pendant plus de 10 mois a entrainé la démobilisation de certaines entreprises ainsi que l’arrêt des travaux dans certains sites.
  • Le nombre réduit des effectifs du personnel face à l’envergure des tâches constitue une autre pesanteur sur les délais des livrables. Un personnel d’appoint pour la saisie d’autres données du projet et la logistique sont nécessaires à recruter, Ces tâches sont assurées par les deux chauffeurs de la coordination nationale mais parfois incompatibles avec leur fonction de recrutement.
  • Le désistement des candidats Consultants Assistants Techniques en Suivi-Evaluation et Genre/Développement Social à la signature des contrats a retardé le lancement de certains processus sans attendre le Projet a poursuivi le programme des activités en produisant les drafts du guide de gestion du CMFG, les AMI et TDRs pour les campagnes d’IEC, les indicateurs de références du Projet, les études socio-économiques genre, le répertoire des associations et partenaires financiers, etc.
  • Le non recrutement des missions de contrôle des travaux des centres de santé, des écoles et des latrines a entrainé une augmentation des charges sur le budget de fonctionnement et l’amortissement avancé des véhicules des Antennes à cause des missions importantes de suivi et contrôle par les antennes, qui nécessitera le renouvellement du charroi automobile.
  • Le fonctionnement du Projet PRISE ne représente que 2,9% du budget total de projet. Quoi que le budget de fonctionnement soit faible, 98% du budget de fonctionnement a été utilisé pour 100% de la durée de mise en œuvre du projet. Ce qui implique la rationalité de gestion de fonds. Néanmoins, la réallocation des fonds sur les économies ou les imprévus a été nécessaire pour et a permis de recouvrir les ressources financières pour le fonctionnement du projet.  

2. Difficultés actuelles :

  • Exonération sur les acquisitions du projet au niveau de la Cellule Fiscale très lente et impacte négativement l’avancement des travaux d’AEP en milieu rural et en milieu urbain ;
  • Difficultés logistiques liées à la mobilité au niveau des Antennes du PRISE et dans la zone du projet ;
  • Retard dans l’obtention des ANO de la BAD ;
  • L’absence de formations et les renforcements des capacités des experts du Projet ne permet pas d’améliorer la performance de la mise en œuvre du projet ;
  • La faible capacité des certaines Entreprises de respecter le calendrier des travaux des écoles, centres de santé et latrines publiques sur certains sites ;
  • L’apparition de la pandémie COVID-19 depuis décembre 2019 ne permet pas aux entreprises chargées d’exécution des travaux d’AEP à mobiliser le personnel, les matériels & équipements ainsi que les matériaux pour la mise en œuvre suit aux restrictions des mouvements décidés par les autorités politico-administratives tant nationales qu’internationales